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Les pouvoirs du tricot

Parmi les recettes pour être zen, être détendu, déconnecter et décompresser de nos vies à 100 à l’heure, la pratique du tricot n’est pas la première recette à laquelle nous pensons immédiatement. Pourtant, en observant d’un peu plus près, le tricot possède des pouvoirs. Nous retrouvons le tricot auprès des personnes atteintes de la maladie de Alzheimer. Quant aux personnes souffrant de Burn-out, les fils peuvent être un refuge. Explorons ensemble, les pouvoirs de bien-être du tricot !

Des propriétés pour évacuer le stress et l’anxiété

L’image d’Épinal est “une fin de journée, au coin du feu où avec le froid et les journées qui raccourcissent, la grand-mère sort son tricot” ! Considéré comme ringard et destiné à nos grands-mères, le tricot a pourtant de nombreux atouts. Tout d’abord, il permet de créer ses propres vêtements, à porter comme à offrir pour se protéger du froid. Mais surtout, la pratique du tricot aurait des vertus étonnantes sur notre santé et notre bien-être.

Dans le cadre d’une étude, menée en 2013 par la physiothérapeute britannique Betsan Corkhill et publiée dans le Journal of Occupational Therapy, un constat majeur est ressorti. En effet, 81% des tricoteurs questionnés ressentent un vrai bonheur à la pratique de leur activité ! Et cela n’est pas dû au hasard. Pour les chercheurs, la pratique du tricot «permet de vider notre tête et oublier ce qui nous entoure ». C’est idéale pour éliminer le stress accumulé ou aider les personnes anxieuses à se sentir mieux. Cet effet bénéfique sur le mental est principalement dû à la gestuelle qui accompagne l’activité. En effet, le tricot repose sur la répétition de points. Le fait de répéter le même mouvement possède des similitudes avec les mantras répétés pendant la méditation. Or, cette répétition et cette focalisation sur une tache simple sont des bienfaits que l’on retrouve dans le yoga et la méditation.

Les résultats montrent une relation significative entre la fréquence de tricotage et le sentiment de calme et de bonheur. Les tricoteurs plus fréquents ont également signalé un fonctionnement cognitif plus élevé. Tricoter en groupe a eu un impact significatif sur le bonheur perçu, amélioré les contacts sociaux et la communication avec les autres. Cette étude visait à identifier les avantages du tricot pour le bien-être personnel et social des individus comme condition préalable à une deuxième étude de recherche plus approfondie, sur son utilisation thérapeutique, notamment pour les personnes atteintes de la maladie de Alzheimer.

Le tricot, une solution contre le burn-out

Le stress est l’ensemble des réactions de l’organisme face à l’agression d’agents extérieurs. Le mode de vie actuel favorise le stress émotionnel. Nous ne réagissons plus par l’action comme le faisaient nos ancêtres préhistoriques pour survivre. Nous accumulons le stress et arrivons parfois jusqu’à l’épuisement qui se traduit par l’apparition d’une maladie (allant du simple rhume aux problèmes plus graves) ou par un épuisement. Le syndrome d’épuisement professionnel, plus couramment appelé « burn-out », se manifeste suite à un état de stress important et à un rythme de travail effréné.

Si on exclue les palliatifs agissant à court terme, les personnes souffrant d’épuisement professionnel se tourne fréquemment vers les médecines douces, la psychothérapie ou encore les différentes techniques de relaxation. Elles sont variées, du massage à la sophrologie en passant par, la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga, le Qi gong, le Tai chi. Mais de plus en plus, elles se tournent vers la couture, la broderie ou … le tricot !

Nous pouvons nous demander en quoi la pratique du tricot peut nous aider à sortir d’un état d’épuisement professionnel ? Si vous tricotez, vous savez déjà probablement combien on se sent détendu après avoir terminé une séance. Parce qu’une fois qu’on a compris les gestes et/ou les techniques, on se déconnecte du monde. On se place dans une bulle apaisante dans la tête. Après un “burn-out”, de nombreuses personnes ressentent le besoin de créer avec leurs mains pour prendre du recul et du temps pour elles.

Evidemment en débutant, la détente ne sera peut-être pas au rendez-vous immédiatement ! Mais lorsque la technique sera plus ou moins maîtrisée, le simple fait de s’installer dans un endroit calme et de se concentrer sur l’ouvrage, l’instant présent devient bénéfique. Même si le résultat n’est pas à la hauteur de vos attentes, avec un minimum de persévérance vous constaterez rapidement des effets sur votre bien être.

Selon Monica Baird, spécialiste de la douleur,  « le fait de tricoter modifie la chimie du cerveau, en faisant baisser le taux de cortisol, l’hormone du stress, tout en dopant la production de dopamine et de sérotonine, les molécules du bien-être ».

Prendre du temps pour soi avec son tricot

La tricot est une activité qui permet de se détendre, de s‘autohypnotiser, de se relaxer. Mais pas que ! Le tricot permet de se contenir, de canaliser son énergie, de se concentrer sur un sujet bien précis. D’éviter les cogitations ou au contraire de réorganiser son cerveau !

Un autre point important du tricot est qu’il est idéal pour se reconcentrer sur soi. En effet, beaucoup de personnes oublient de prendre du temps pour elles. Cela peut à terme générer de l’anxiété et accélérer certains phénomènes comme le burn-out. Le tricot, comme beaucoup d’autres activités manuelles permettent donc d’oublier tout pendant quelques heures et de se consacrer à soi, ses envies et sa créativité.

Techniques de tricot

Enfin, comme nous l’avons mentionné précédemment, cette activité manuelle contribue aussi à la bonne santé du cerveau. Le fait de retenir et de compter les points stimule la mémoire. Elle permet également de travailler la concentration mais aussi la notion d’effort de longue durée. Le dernier point majeur est que cette activité améliore également la confiance en soi, notamment en voyant une pièce terminée.

L’étude de Betsan Corkhill a révélé une relation significative entre la fréquence du tricot , l’humeur et les sentiments perçus des sondés. Les tricoteuses fréquentes (celles qui tricotent plus de 3 fois par semaine) étaient plus calmes, plus heureuses, moins tristes, moins anxieuses et plus sûres d’elles. Betsan Corkhill conclut : “Le tricot présente des avantages psychologiques et sociaux importants, qui peuvent contribuer au bien-être et à la qualité de vie”.

Au travail, avec son tricot !

Pour terminer, nous ne résistons pas à l’envie de vous proposer d’apporter votre tricot au travail ! L’environnement professionnel est souvent synonyme de stress. Il y a beaucoup d’impératifs, de contraintes et ce n’est pas toujours facile de rester détendu du matin au soir. Imaginez des pauses “café” avec vos collègues confortablement installés dans des fauteuils confortables pour discuter tout en tricotant… En attendant que des pauses “tricot” soient officialisées dans les entreprises, vous pouvez toujours accompagner votre café, d’un petit tricot. Vous resterez disponible pour les bavardages entre collègues et votre zénitude à toute épreuve deviendra une vraie force.

N’ayez pas peur du ridicule. Vos collègues seront surpris le 1er jour. Au début, tout le monde vous en parlera et ensuite plus personne ne fera attention ! C’est l’occasion de casser les préjugés… Surtout si vous êtes un homme.

Quand on travaille, quel que soit l’activité, nous sollicitons notre énergie masculine. Le tricot, quant à lui, fait appel à notre énergie féminine créatrice. Il permet à tout le monde de rééquilibrer leurs énergies. Alors pourquoi ne pas tenter un peu plus de féminin, dans votre quotidien au travail, même s’il ne s’agit que d’une dizaine de minutes !

Aujourd’hui, tricoter devant ses collègues demande un certain aplomb. Or si vous y parvenez, soyez particulièrement fière de vous ! Nous sommes convaincus que vous allez encourager de nouvelles passions. Les plus timides ou les plus jeunes vous questionneront, puis vous demanderont des conseils… Un jour, ils vous seront reconnaissants de leur avoir transmis le virus du tricot. Voir des passionnés qui assument pleinement leur potentiel, c’est exactement ce dont de très nombreuses personnes ont besoin pour se reconnecter à ce qu’elles sont vraiment.

Si vous faites un travail qui demande beaucoup de concentration ou un important investissement intellectuel, le tricot vous transmettra la sensation de reposer vos neurones. Comme nous l’avons mentionné plus haut, le tricot produit des effets comparables à une méditation. D’ailleurs, vos collègues pourraient bien s’apaiser rien qu’en vous voyant tricoter…

Si les épuisements professionnels se répandent, c’est aussi parce que nous oublions de faire ce que l’on aime.
Si pour vous, le tricot est une passion à part entière, tricotez même au travail ! Tricotez autant que vous le pouvez ! Plus vous saupoudrerez de ce qui vous fait vraiment vibrer dans votre vie quotidienne et plus vous serez heureux.

Bien évidemment, notre conseil n’est pas de stopper votre travail pour passer vos journées à tricoter ! Pourtant en ajoutant un tricot et de la laine moelleuse dans votre quotidien, l’épanouissement au travail est à la porter de tous.

A la maison des arts du fil, nous espérons que l’idée fera son chemin ! Si l’idée du tricot au boulot vous inspire aussi, il y a des ateliers “tricot” ou “laine” chaque trimestre.

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Raccommoder, repriser, rapiécer : une tendance moderne et artistique

Réparer ses vêtements fut longtemps un signe de pauvreté. Aujourd’hui, cette pratique est en croissance ; elle marque les économies financières, la conscience écologique et développe une créativité surprenante. Les techniques d’autrefois, apprises à l’école ou en famille, redeviennent “à la mode”. C’est à la portée de tous ; tout le monde peut apprendre à réparer ses vêtements avec un fil et une aiguille. C’est même devenu un art du fil, à part entière.

Un peu d’histoire

Raccommoder ses vêtements étaient la normalité au début du XXème siècle et plus particulièrement au moment de la seconde guerre mondial. Avant l’ère du prêt à porter et de la fast fashion, les familles achetaient des coupons de tissus ou des fils de laine pour confectionner eux-mêmes leurs vêtements. La plupart des gens avaient peu de tenues et en prenaient véritablement soin. A cette époque, 75% des vêtements étaient cousus à la maison. Cette dépense représentait 15% du budget familiale (Aujourd’hui, c’est moins de 4% !). Vu l’importance du coût financier, il était nécessaire de les conserver le plus longtemps possible. La réparation était un art, notamment pour dissimuler un trou, une tache ou transformer un vêtement abimé.

Dans les années 50, le prêt à porter se développe avec des tailles standards et la production de vêtements à la chaine. Avec le développement de la “fast fashion”, fin des 90’s, le vêtement s’achète, se porte et se jette ! Partout dans la monde, nous envoyons des tonnes de vêtements dans les décharges, chaque année. Rien qu’en Europe, cela représente 4 millions de tonnes de textiles jetées et détruites, par an. Au niveau mondial, cela représente une benne de vêtements jetée chaque seconde… Ces chiffres sont effarants !

Visible mending, réparation visible, réparation créative…

Une nouvelle tendance émerge, notamment dans les pays anglo-saxons. Il s’agit du “visible mending”, la réparation visible. Un pantalon déchiré ? Un pull troué ? Ne les jetez plus. Désormais, les vêtements sont réparés en utilisant les techniques de raccommodage, mais surtout en les rendant visuel. Le vêtement initial est transformé en un vêtement stylé. Certains parlent de réparation créative. La créativité s’approche de plus en plus de l’art. Alors, nous préférerons employer le terme de “Réparation artistique”. Avec ce concept moderne, vous donnez à vos vêtements préférés, mais un peu abîmés par le temps, un supplément d’âme. “La réparation artistique” permet de lutter efficacement contre l’obsolescence programmée de nos vêtements. N’abandonnez plus vos vêtements abimés. !

La “réparation artistique” est une réparation qui embellit le vêtement grâce à des techniques de couture et de broderies, réalisées avec des fils colorés. Elle pourrait s’apparenter à l’upcycling qui s’oppose au dérives de la “fast fashion”. La “réparation artistique” est une pratique aussi esthétique et créative que militante. Vos vieilles chaussettes trouées , pull abimés ou leggings déchirés ne vont plus dans le bac de recyclage. Désormais, vous pouvez les transformer en une pièce de mode unique et concoctée par vos soins. Désormais, “raccommoder” apparait comme un acte de résistance, face à la surconsommation et jetable même dans un bac de recyclage !

Les techniques au service de la réparation artistique

Outre les techniques que nous allons développer, il s’agit de réparer de manière ludique et esthétique. L’objectif n’est pas de coudre ou broder à la perfection, comme le feraient de vrais professionnels, mais plutôt de laisser libre cours à votre imagination afin que vos “nouveaux” vêtements soient à votre goût.

Il existe de très nombreuses techniques pour réparer un vêtement avec la “réparation artistique”. Pour l’exemple, nous pouvons :

  • Placer un patch sous une déchirure et le fixer grâce à des coutures apparentes , une des astuces les plus connues,
    • Superposer des tissus et les découper pour laisser apparaître les couches inférieures, comme la technique du mola, provenant des amérindiens Kuna originaires du Panama,
    • Broder en utilisant le point droit du sashiko, technique provenant du Japon,
    • Combler un trou en créant un effet patchwork ou vous broderez des mots doux sur la déchirure d’un de vos tee-shirts,
      • Raccommoder avec un mini métier à tisser provenant d’Ukraine ou de Norvège.

La réparabilité des vêtements de qualité

Le bon vêtement, c’est celui qui nous suit au quotidien, qui constitue la base de notre armoire ! C’est celui que l’on renouvelle avec confiance lorsqu’il a fait ses preuves. Pourtant, nous continuons à acheter des vêtements, à des prix toujours plus bas. Ces prix bas entrainent une faible qualité et donc une utilisation de plus en plus réduite. Nous sommes en pleine contradiction ! C’est pourquoi, si l’on veut porter longtemps nos vêtements et pouvoir les réparer facilement, il est important d’investir dans de belles pièces de qualité, produites dans de bonnes conditions humaines et environnementales.

“Achetez moins, choisissez bien, faites que ça dure” martèle la créatrice britannique, Vivianne Westwood, pionnière de la mode durable.

En créant des ateliers dédiés, la maison des arts du fil incite à réparer, à faire un ourlet, à coudre un bouton, à broder pour cacher une tache, à tisser pour camoufler un trou. Le principe est d’essayer en prenant un fil et une aiguille.

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L’impact de mes vêtements sur l’environnement

Nos vêtements font partie de notre vie. Chaque période, chaque culture, chaque partie du monde a ses propres codes vestimentaires.

Leur fabrication nécessite beaucoup d’étapes : la fabrication des matières, la transformation en fil, le tricotage ou le tissage, la confection, la teinture et les finitions. Souvent, nos vêtements ont voyagé plus que nous… Et tout cela a un impact sur notre environnement.

Les marques quant à elles choisissent leurs fabricants et fournisseurs, élaborent leurs collections, choisissent comment distribuer leurs produits. Puis le consommateur achète, entretient et conserve ou se défait de ses vêtements.

Pourtant, en réalisant de petits pas comme le raccommodage, la reprise, la transformation des vêtements, nous pouvons aller vers un mode de consommation plus sobre et respectueux de l’environnement.

Aujourd’hui, l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde.

Jusqu’à 4 milliards de tonnes de CO2. C’est la quantité mondiale de tonnes de gaz à effet de serre émise par l’industrie textile chaque année pour les vêtements et les chaussures. Son impact est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.

  • 40 % de vêtements achetés en plus par an par rapport à il y a 15 ans. Leur utilisation a réduit de 1/3 par rapport à il y a 15 ans (source Ellen Mac Arthur A new textile économie)
  • 285 douches. C’est l’équivalent du volume d’eau nécessaire à la fabrication d’un jean, soit en moyenne 9 000 litres.
  • L’industrie textile est responsable de 20 % de la pollution des eaux industrielles.
  • Chaque français achète environ 9,5 kg de vêtements, chaussures et linge de maison par an.
  • 240 000. C’est la quantité mondiale, en tonnes, de microparticules de plastique relâchées dans les océans chaque année dans le monde générées par l’entretien de nos vêtements synthétiques.
  • 70 % des fibres synthétiques produites dans le monde proviennent du pétrole.
    • Aujourd’hui, moins de 1 % des tissus qui composent nos vêtements sont recyclés pour en faire de nouveaux.

L’industrie textile à un impact environnemental lourd qui s’aggrave avec le phénomène fast/ultra fast fashion. Sans toujours nous en rendre compte, nous achetons et accumulons des tas de vêtements et textiles, dont beaucoup ne sont jamais utilisés. Nombreux sont les textiles qui sont abandonnés, jetés ou détruits sans pouvoir être valorisés, réemployés, réutilisés et recyclés.

On parle beaucoup des chiffres du gaspillage alimentaire et pourtant, ceux de la mode et du textile sont tout aussi alarmant ! C’est pourquoi, en 2022, la Semaine Européenne de la Réduction des déchets s’engage en faveur d’un secteur textile circulaire et responsable.

Réduire notre consommation en achetant que les vêtements et en s’interroger sur ce qui est vraiment utile, faire le tri dans nos armoires en prenant conscience de ce que l’on possède, et prolonger la durée de vie de vos vêtements, en racommandant, reprisant ou transformant, ce sont les premiers pas vers un modèle de consommation plus sobre et écologique de la mode. La Maison des arts du fil vous accompagne dans ces changements, en proposant des ateliers.

  • Consommer moins mais mieux

Cela passe par la prise de conscience de ce que nous possédons déjà. Mais aussi en faisant le choix d’une meilleure consommation grâce aux étiquettes qui nous guident, grâce à des labels comme l’Ecolabel européen, en privilégiant des vêtements de qualité qui vont durer plus longtemps, en choisissant des marques engagées qui n’incitent pas à la surconsommation, en se questionnant sur la performance environnementale des matières : matières synthétiques recyclées, matières naturelles de type lin, chanvre, coton biologique ou laine locale, matières artificielles. Les jeans bruts, non délavés ou avec des procédés de délavage moins consommateurs d’eau (laser, ozone) sont aussi à privilégier. Renseignez-vous également sur les pays de fabrication, en effet, les normes environnementales et sociales sont très différentes selon les régions du monde. 

  • Allonger la durée de vie des vêtements

Allonger la durée de vie grâce à la réparation, le raccommodage et le reprisage, mais aussi par des techniques comme le Sashiko mending, venu du Japon. Les ateliers créatifs sont nombreux à la Maison des arts du fil. Entretenir et nettoyer avec soin ses textiles permettra de les maintenir le plus longtemps possible. A savoir, il n’est pas nécessaire de laver son pull en laine après chaque utilisation. Opter pour la customisation, transformera des vêtements démodés en nouvelles pièces.

Pour aller plus loin, vous pouvez découvrir l’exposition LE REVERS de MON LOOK, conçue et réalisée par Universal Love et l’ADEME.